Decision CRTC
2000-340 |
Décision CRTC 2000-340 | ||
Ottawa, 21 August 2000
|
Ottawa, le 21 août 2000 | ||
Jan
Pachul Toronto, Ontario – 199812524 |
Jan
Pachul Toronto (Ontario) – 199812524 | ||
6 December 1999 Public Hearing National Capital Region |
Audience publique du 6 décembre
1999 Région de la capitale nationale | ||
Summary | Résumé | ||
The Commission, by majority vote, denies the application by Jan Pachul for a new low-power English-language television programming undertaking in Toronto. The proposed station would have provided a service designed for residents of an area of Toronto known as "The Beaches". The applicant’s proposal, however, even as modified at the hearing, is predicated on the station’s signal receiving mandatory cable carriage in portions of Metropolitan Toronto well beyond the applicant’s intended service area. | Le Conseil, par vote
majoritaire, refuse la demande présentée par Jan Pachul en vue
d’exploiter à Toronto une nouvelle entreprise de télévision de langue
anglaise de faible puissance. La station proposée aurait fourni un service
destiné aux résidents d’un secteur de Toronto appelé « The
Beaches ». Cependant, la proposition du requérant, même avec
les modifications apportées à l’audience, repose sur le fait que le signal
de la station serait distribué par câble de façon obligatoire dans des
secteurs du Toronto métropolitain situés bien au-delà de la zone de
desserte envisagée par le requérant. | ||
For the reasons set out in
greater detail below, including the apparent inconsistency between the
intensely local focus of the proposed programming service and the
applicant’s business plan, which is predicated on mandatory cable carriage
well beyond the area for which the service is intended, the Commission has
denied the application. |
Pour les motifs détaillés plus
bas, incluant le manque de cohérence qui semble exister entre le service
de programmation proposé, fortement centré sur la vie locale, et le plan
d’affaires du requérant qui est basé sur une distribution par câble
obligatoire bien au-delà de la zone à laquelle le service est destiné, le
Conseil a refusé la demande. | ||
The application | La
demande | ||
1. |
The applicant, Mr. Jan Pachul, proposed to establish a low-power community-oriented television station on UHF channel 15 to serve four wards in the City of Toronto. These wards, which include about 129,000 households, primarily encompass an area of Toronto known as "The Beaches." |
1. |
Le requérant, M. Jan Pachul,
a proposé d’établir au canal UHF 15 une station de télévision de
faible puissance axée sur la collectivité afin de desservir quatre
quartiers de la ville de Toronto. Ces quartiers comptent environ
129 000 foyers et couvrent surtout le secteur de Toronto appelé
« The Beaches ». |
2. |
Mr. Pachul described the proposed
station as follows: |
2. |
M. Pachul a décrit la station proposée comme [traduction] |
|
| ||
3. |
The applicant indicated that at
least 75% of its programming would come from local sources. A high
percentage of this programming would be directly related to the community,
with emphasis placed on affording access to local independent producers
and residents interested in producing television programs. Mr. Pachul
further proposed high levels of Canadian content – at least 80% during the
broadcast day, and 100% during the peak evening viewing period of 7:00
p.m. to 11:00 p.m. The proposed station would operate with a staff of nine
people, supplemented by a pool of volunteers. |
3. |
Le requérant a indiqué qu’au moins 75 % de sa programmation proviendrait de sources locales. Un fort pourcentage d’émissions serait directement lié à la collectivité, l’important étant de donner l’accès aux producteurs indépendants et aux résidents locaux intéressés à produire des émissions de télévision. M. Pachul a aussi proposé un haut niveau de contenu canadien – au moins 80 % durant la journée de radiodiffusion et 100 % en soirée pendant la période de pointe de 19 h à 23 h. Le personnel de la station proposée serait composé de neuf personnes appuyées par une équipe de bénévoles. |
4. |
Mr. Pachul indicated that he based
his business plan on selling advertising time to local businesses at
modest rates. He considered that these local businesses would also pay him
to produce their commercial messages. The applicant projected total annual
revenues and operating costs of $478,000 and $451,000, respectively, in
year 1, rising to $1,223,000 and $1,086,000 in year 7. These projections
assumed cable carriage on an unscrambled basis essentially throughout
Metropolitan Toronto. |
4. |
M. Pachul a indiqué que son plan d’affaires reposait sur la vente aux entreprises locales de temps de publicité à des tarifs modestes. Il estimait que ces entreprises locales le paieraient aussi pour produire leurs messages publicitaires. Le requérant prévoit des recettes totales de 478 000 $ et 451 000 $ en frais d’exploitation la première année, atteignant respectivement 1 223 000 $ et 1 086 000 $ la 7e année. Ces prévisions reposent sur une distribution en clair par câble, essentiellement dans tout le Toronto métropolitain. |
Interventions |
Interventions | ||
Those in
support |
Les parties favorables | ||
5. |
Forty-three interveners expressed
support for the application. Such interveners included parties interested
in producing programming, prospective volunteers, representatives of
community and social organizations, two city council members, as well as
people interested in viewing the applicant’s proposed
programming. |
5. |
Quarante-trois intervenants ont appuyé la demande, notamment les parties intéressées à produire des émissions, des bénévoles éventuels, des représentants d’organismes communautaires et sociaux, deux membres du conseil municipal, ainsi que des particuliers intéressés à la programmation proposée par le requérant. |
Those in
opposition |
Les parties défavorables | ||
6. |
Five parties intervened in
opposition to Mr. Pachul's application. These parties were the
Canadian Cable Television Association (CCTA), Rogers Cablesystems Limited
(Rogers), the Canadian Association of Broadcasters (CAB), CHUM Television
(CHUM), and CTV Inc. (CTV). Although these parties raised a number of
issues, their concerns may be divided into two broad categories:
implications of priority carriage for the proposed station by cable
distribution undertakings as required by the Broadcasting Distribution
Regulations (the regulations), and the appropriate policy framework
under which the application should be considered. |
6. |
Cinq parties se sont opposées à la demande de M. Pachul : l’Association canadienne de télévision par câble (ACTC), Rogers Cablesystems Limited (Rogers), l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR), CHUM Television (CHUM) et CTV Inc. (CTV). Ces parties ont soulevé de nombreuses questions, mais leurs préoccupations peuvent être partagées en deux grandes catégories : l’incidence de la distribution prioritaire du signal de la station proposée par des entreprises de câblodistribution, conformément au Règlement sur la distribution de radiodiffusion (le Règlement); et le cadre réglementaire à utiliser pour examiner la demande. |
Cable
carriage |
Distribution par câble | ||
7. |
Although the applicant proposed to
serve only a small sector of Toronto, he based his business plan on the
premise that the station would be treated in the same manner as a regular
"high-power" television station for the purposes of the regulations, and
that its signal would thus benefit from cable carriage across a much wider
area. |
7. |
Bien que le requérant propose de ne desservir qu’un petit secteur de Toronto, il a supposé, en élaborant son plan d’affaires, que la station serait traitée, aux fins du Règlement, comme une station de télévision conventionnelle « de grande puissance », et que son signal pourrait donc être distribué par câble dans une zone beaucoup plus grande. |
8. |
Under the regulations, the applicant’s proposed service would qualify the undertaking as a local television station in relation to cable systems serving Metropolitan Toronto. Specifically, cable systems whose service areas include territory within 15 kilometres of the applicant’s transmitter would be required to distribute the station's programming on their basic service. The basic service is provided on channels that cable subscribers can receive without the aid of a decoder box, all for a single monthly fee; local television stations are generally accorded priority carriage on the basic analog band (channels 2 to 13) where this is possible. However, opposing interveners considered that, if the station proposed by the applicant were licensed, distribution undertakings should not be required to carry it. |
8. |
Suivant le Règlement, le service
proposé par le requérant correspondrait à une station de télévision locale
pour les câblodistributeurs desservant le Toronto métropolitain. Tout
particulièrement, les câblodistributeurs dont les zones de desserte
incluent du territoire situé dans un rayon de 15 kilomètres de
l’émetteur du requérant seraient obligés de distribuer les émissions de la
station au service de base. Le service de base est offert à des canaux que
les abonnés du câble peuvent capter sans l’aide d’un décodeur et ce, à un
tarif mensuel unique; les stations de télévision locales sont généralement
distribuées prioritairement sur la bande analogique de base (canaux 2 à
13) lorsque c’est possible. Cependant, les intervenants défavorables
estimaient que si le Conseil attribue une licence à la station proposée,
les entreprises de distribution ne devraient pas être obligées d'en
distribuer le signal. |
9. |
In reply to concerns about mandatory cable carriage, Mr. Pachul made an alternative proposal that included two parts. First, he indicated that he would waive his right to carriage on the basic band (channels 2-13) and would accept placement on any unencoded high cable channel, such as channel 67. Second, instead of required carriage by all cable systems whose service areas include territory within a 15 kilometre radius of his transmitter, he would accept carriage by all systems whose service areas include territory within a 12 kilometre radius of his transmitter. The Commission notes that such a scenario would still result in mandatory carriage of the signal well beyond The Beaches area. |
9. |
En réplique aux préoccupations
concernant l’obligation de distribuer son signal, M. Pachul a proposé une
solution de rechange à deux volets. Dans un premier temps, il s’est dit
disposé à céder son droit de distribution sur la bande de base (canaux 2 à
13) ainsi qu’à accepter d’être placé à n’importe quel canal plus élevé non
codé, comme le canal 67. Ensuite, au lieu de la distribution
obligatoire par tous les systèmes de câble dont les zones de desserte
incluent du territoire situé dans un rayon de 15 kilomètres de son
émetteur, il accepterait une distribution par tous les systèmes dont les
zones de desserte incluent du territoire situé dans un rayon de
12 kilomètres de son émetteur. Le Conseil fait remarquer que selon ce
scénario, le signal serait quand même distribué obligatoirement bien
au-delà du secteur « The Beaches ». |
Policy framework considerations | Considérations
relatives au cadre de politique | ||
10. |
In their interventions, opposing parties referred to the Commission’s policy for low-power television in remote communities set out in Section IV of Public Notice CRTC 1987-8 entitled Regulations respecting television broadcasting. This policy is designed to encourage the development of low-power television stations, referred to as "remote stations," in remote areas that do not have local television service. Opposing interveners took the position that this policy is not applicable to Mr. Pachul’s proposal, and noted the absence of a policy framework for the licensing of such a station. |
10. |
Dans leurs interventions, les
parties défavorables ont cité la politique du Conseil relative à la
télévision de faible puissance dans les localités éloignées énoncée dans
la section IV de l’avis public CRTC 1987-8 intitulé Règlement
concernant la télédiffusion. Par cette politique, le Conseil a voulu
encourager le développement des stations de télévision de faible
puissance, appelées « stations périphériques », dans des régions
éloignées où il n’y a pas de service de télévision local. Selon les
intervenants défavorables, cette politique ne s’applique pas au projet de
M. Pachul, et ils ont fait observer qu’il n’existe pas de cadre de
politique pour l’attribution d’une licence à ce genre de
station. |
11. |
Some considered that, given the large number of potential viewers for the proposed service, Mr. Pachul’s application should be evaluated using the same criteria as would be used in considering an application for a new conventional television station in Toronto. They therefore argued that a call for competitive applications should have been issued, and that marketing and audience research demonstrating a demand for the service should have been filed with the application. They also argued that priority cable carriage throughout much of Metropolitan Toronto, as requested by the applicant, was inconsistent with Mr. Pachul’s programming commitments. |
11. |
Des intervenants ont estimé que,
compte tenu du fait que le service proposé pourrait éventuellement
rejoindre un grand nombre de téléspectateurs, la demande de M. Pachul
devrait être évaluée selon les mêmes critères que ceux qui serviraient à
examiner une demande visant une nouvelle station de télévision
conventionnelle à Toronto. Ils soutiennent donc que le Conseil aurait dû
publier un appel de demandes concurrentes, et qu’une étude de marché et
d'auditoire aurait dû accompagner la proposition pour prouver qu’il y a
une demande pour le service. Ils ont également soutenu que la distribution
par câble prioritaire dans une grande partie du Toronto métropolitain,
comme le demande M. Pachul, ne va pas dans le même sens que ses
engagements en matière de programmation. |
The Commission’s determination | Conclusion du
Conseil | ||
12. |
The Commission agrees that
low-power stations such as the one proposed by Mr. Pachul have the
potential to fill an important programming niche by providing a
community-oriented programming service that relates more directly to local
neighbourhoods within large metropolitan areas. |
12. |
Le Conseil reconnaît que les stations de faible puissance comme celle que propose M. Pachul pourraient occuper une niche importante en offrant des émissions communautaires axées plus directement sur les quartiers dans les grandes zones métropolitaines. |
13. |
The Commission is concerned, however, about the implications of giving the station proposed by Mr. Pachul priority cable carriage on cable systems. Under the regulations, the proposed station would receive carriage in an area that extends far beyond the sector of Toronto that the applicant proposed to serve. Interveners indicated that, not only would the station reach close to a million households in Toronto, it would also, due to the interconnection of cable systems, be received in areas as far removed from The Beaches area as Mississauga and Brampton, a distance, in the latter case, of more than 35 kilometres. |
13. |
Le Conseil se préoccupe toutefois
des répercussions qu'aurait le fait d'accorder à la station proposée par
M. Pachul une distribution prioritaire sur les systèmes de câble. Suivant
le Règlement, le signal de la station proposée serait distribué dans une
zone qui s’étend bien au-delà du secteur de Toronto prévu dans la demande
du requérant. Les intervenants ont indiqué que le signal de la station
serait capté dans près d’un million de foyers à Toronto. De plus, en
raison de l’interconnexion des systèmes de câble, le signal pourrait aussi
être reçu dans des zones aussi éloignées de « The Beaches » que
Mississauga et Brampton, cette dernière se trouvant à plus de
35 kilomètres. |
14. |
During the hearing, the applicant
stressed that mandatory cable carriage on an unencoded channel throughout
greater Toronto was essential to the fulfilment of his business plan.
Asked at the hearing if he would object to an arrangement with Rogers and
Shaw that would exempt them from the requirement that they distribute his
signal, Mr. Pachul replied: |
14. |
À l’audience, le requérant a
soutenu que pour réaliser son plan d’affaires, il était essentiel que son
signal soit obligatoirement distribué par câble à un canal non codé dans
tout le Grand Toronto. Lorsque le Conseil lui a demandé à l’audience s’il
accepterait un arrangement avec Rogers et Shaw qui les exempterait de
l’obligation de distribuer son signal, M. Pachul a
répondu : |
|
| ||
15. |
Asked if his business plan was
based on being carried on cable, he stated: |
15. |
Lorsque le Conseil lui a demandé
si son plan d’affaires reposait sur la distribution par câble, il a
affirmé : |
|
| ||
16. |
At the reply stage of the hearing,
Mr. Pachul was asked if he would accept a licence without a requirement
for cable carriage. He stated: |
16. |
À la période de réplique de
l’audience, lorsque le Conseil lui a demandé s’il accepterait une licence
non assortie d’une distribution par câble obligatoire, M. Pachul a
répondu : |
|
| ||
17. |
Mr. Pachul’s application targeted
a local neighbourhood in Toronto. He proposed an intensely local
programming service of specific interest to that area, as opposed to the
broader metropolitan area that he indicated would be necessary for him to
reach through carriage on cable. In the circumstances, and given the
current pressures on the availability of analog channels on most cable
systems, the Commission does not consider that mandatory cable carriage of
the proposed service would be appropriate. |
17. |
M. Pachul cible dans sa demande des quartiers de Toronto. Il propose un service de programmation locale fortement ciblée, d’un intérêt particulier pour ce secteur, comparativement à la région métropolitaine plus vaste qu’il dit nécessaire d’atteindre par la distribution par câble. Dans les circonstances, et compte tenu des pressions exercées actuellement sur la disponibilité des canaux analogiques sur la plupart des systèmes de câble, le Conseil estime qu’il n’y a pas lieu d’exiger la distribution par câble du service proposé. |
18. |
Moreover, the Commission is
concerned by the apparent inconsistency between the intensely local focus
of the proposed programming service and the applicant’s request for
mandatory cable carriage well beyond the area for which the service is
intended. This raises issues with respect to the potential that the
orientation of the programming will shift away from the community that
Mr. Pachul applied to serve, and away from the concept advanced in
the application of "a low power transmitter rooted in a geographic
location". |
18. |
De plus, le Conseil est préoccupé
par le manque de cohérence qui semble exister entre le service de
programmation proposé, fortement centré sur la vie locale, et la demande
du requérant qui est basée sur une distribution par câble obligatoire bien
au-delà de la zone à laquelle le service est destiné. Il y a lieu de
s’inquiéter du risque que l’orientation des émissions dérive de la
collectivité visée par M. Pachul et s’éloigne du concept d’un [ traduction] « émetteur
de faible puissance enraciné dans un lieu géographique », qui était
avancé dans la demande. |
19. |
The Commission notes that, even with cable carriage, Mr. Pachul has projected very modest revenue levels and programming expenses. Mr. Pachul stated that his revenues would decrease by two-thirds if he did not receive cable carriage. The Commission agrees that, without such carriage, it would not be possible for him to offer the service that he proposed in his application. If the Commission approved the application without cable carriage, by Mr. Pachul’s own admission, it is unlikely that he would be able to fulfil his commitments, and thus unlikely that members of the public would receive a service resembling that proposed in the application and discussed at the hearing. The Commission, therefore, by majority vote, has denied the application. |
19. |
Le Conseil fait remarquer que,
même avec la distribution par câble, les pourcentages de revenus et de
dépenses de programmation que M. Pachul propose sont très modestes.
M. Pachul a déclaré que ses revenus seraient réduits des deux tiers
si la distribution par câble ne lui était pas accordée. Le Conseil
convient que, sans la distribution par câble, il ne pourrait offrir le
service qu’il propose dans sa demande. Si le Conseil approuvait la demande
sans distribution par câble, il est peu probable, selon les dires mêmes de
M. Pachul, qu’il puisse remplir ses engagements, et donc peu probable
que le public reçoive un service qui ressemblerait à celui qui est proposé
dans la demande et qui a été discuté à l’audience. Le Conseil a donc
refusé la demande, par vote majoritaire. |
20. |
Nevertheless, the Commission considers that low-power community stations operating alongside existing over-the-air television stations in urban areas or in smaller communities have the potential to make a contribution to the goals set out in the Broadcasting Act, especially with respect to the provision of local community-based programming. It further considers that the deployment of digital distribution technology by cable distributors in the near future may well make it possible for such services to be distributed by cable systems in a more targeted manner. |
20. |
Néanmoins, le Conseil estime que
les stations communautaires de faible puissance, exploitées en parallèle
avec les stations de télévision en direct qui sont en place dans des zones
urbaines ou de plus petites localités, pourraient contribuer à atteindre
les objectifs établis dans la Loi sur la radiodiffusion, surtout en
ce qui a trait à la fourniture d’émissions locales axées sur la
collectivité. Il estime aussi que dans un proche avenir, le déploiement de
la technologie numérique par les câblodistributeurs pourrait bien
permettre une distribution mieux ciblée de ce genre de service par les
systèmes de câblodistribution. |
21. |
The Commission will issue shortly
a public notice initiating a policy review with respect to low-power
community television in urban areas and in smaller communities not covered
by the policy framework established in PN 1987-8. The public will be
invited to provide comments on a variety of issues, including distribution
requirements for such stations. |
21. |
Le Conseil publiera prochainement
un avis public dans lequel il amorcera un processus d'examen de la
politique concernant la télévision communautaire de faible puissance dans
les zones urbaines et les plus petites localités, là où le cadre de
politique établi dans l’avis 1987-8 ne s’applique pas. Il invitera le
public à présenter des observations sur diverses questions, y compris les
exigences en matière de distribution qui s’appliquent à ces stations.
|
Secretary
General |
Secrétaire
général | ||
This decision is available in alternate format upon request, and may also be examined at the following Internet site: http://www.crtc.gc.ca | La présente décision est disponible, sur demande,en média substitut et peut également être consultée sur le site Internet suivant : http://www.crtc.gc.ca/ |
Dissenting Opinion of
Commissioner David McKendry |
Opinion minoritaire du conseiller David McKendry | ||
I would grant Mr Jan Pachul a licence for a low power television (LPTV) station to serve the community of East Toronto, including the Beaches and Riverdale neighbourhoods, in Toronto, Ontario.1 I would relieve broadcasting distribution undertakings (BDUs) from the obligation under the Broadcasting Distribution Regulations to distribute Mr Pachul’s programming service.2 | J’accorderais à M. Jan Pachul une
licence de station de télévision de faible puissance afin de desservir la
collectivité de l’est de Toronto, y compris les quartiers Beaches et
Riverdale, à Toronto (Ontario).1 Je soustrairais les
entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR) à l’obligation, aux
termes du Règlement sur la distribution de radiodiffusion, de
distribuer le service de programmation de
M. Pachul.2 | ||
Mr Pachul has demonstrated in an experimental phase his ability to operate a community based LPTV station in East Toronto. His proposed station complies with the broadcasting policy set out in the Broadcasting Act. The policy states that the broadcasting system includes a community element and that programming should include community programs.3 Mr Pachul’s proposed station brings more local programming, particularly community voices, to Canadian airwaves in an era of declining non-news local programming and consolidation of cable television community channels into regional services. | M. Pachul a démontré, dans une
phase expérimentale, son aptitude à exploiter une station de télévision de
faible puissance de type communautaire dans l’est de Toronto. La station
qu’il propose respecte la politique de radiodiffusion énoncée dans la
Loi sur la radiodiffusion. La politique stipule que le système de
radiodiffusion comprend un élément communautaire et que la programmation
devrait comprendre des émissions communautaires.3 La station
proposée par M. Pachul accroît la programmation locale, en particulier
l’expression communautaire, dans la radiodiffusion canadienne, à une ère
caractérisée par la diminution des émissions locales autres que les
nouvelles et la consolidation des canaux communautaires par câble au sein
de services régionaux. | ||
I would relieve BDUs from the obligation to distribute Mr Pachul’s station because the concept of an LPTV station that serves a discrete geographical community in a large urban area is fundamentally changed when a station is distributed throughout the urban area. For example, a strong incentive would be created to tailor the LPTV station’s programs to the large urban community in order to increase advertising rates and revenues. I would allow BDUs to distribute Mr Pachul’s service on a basis negotiated between him and a BDU. | Je soustrairais les EDR à
l’obligation de distribuer la station de M. Pachul parce que la
notion de station de télévision de faible puissance qui dessert une
communauté géographique distincte dans une grande région urbaine est
profondément modifiée lorsqu’une station est distribuée dans toute la
région urbaine. Par exemple, la station de télévision de faible puissance
serait fortement incitée à adapter ses émissions aux exigences d’une
grande collectivité urbaine, afin d’accroître ses tarifs et ses recettes
publicitaires. J’autoriserais les EDR à distribuer le service de
M. Pachul sur une base négociée entre ce dernier et chaque
EDR. | ||
No urban LPTV stations in Canada | Absence de stations
urbaines de télévision de faible puissance au
Canada | ||
LPTV was established in the United States by the U.S. Federal Communications Commission (FCC) in 1982. According to the FCC: | La télévision de faible puissance
a été établie aux États-Unis en 1982 par la Federal Communications
Commission (FCC), qui a déclaré : | ||
|
| ||
Although urban LPTV stations are common in the United States5, none exist in Canada. An urban LPTV station, CHOY-TV (Télévision Communautaire de Saint-Jérome Inc.), operated in Saint-Jérome, Québec, from the mid-1970s until the late 1980s. | Bien que l’on trouve de nombreuses
stations urbaines de télévision de faible puissance aux
États-Unis,5 il n’y en a aucune au Canada. Une station urbaine
de télévision de faible puissance, CHOY-TV (Télévision Communautaire de
Saint-Jérôme Inc.), a été exploitée à Saint-Jérôme, au Québec, du milieu
des années 1970 à la fin des années 1980. | ||
LPTV stations exist in rural Canada. The role of many Canadian rural LPTV stations is to rebroadcast the signals of conventional stations in areas where people cannot directly receive the signals of conventional stations. Some rural LPTV stations broadcast original programming.6 | On trouve des stations de
télévision de faible puissance dans le Canada rural. Bon nombre de ces
stations ont pour rôle de rediffuser les signaux de stations
conventionnelles dans des régions où les gens ne peuvent pas recevoir
directement ces signaux. Certaines stations rurales de télévision de
faible puissance diffusent des émissions
originales.6 | ||
LPTV policy | Politique sur la télévision
de faible puissance | ||
CHUM Television (CHUM), Rogers Cablesystems Limited (Rogers), the Canadian Association of Broadcasters (CAB), the Canadian Cable Television Association (CCTA), and CTV Inc. (CTV) oppose Mr Pachul’s application. Their concerns include an allegation that Mr Pachul’s application does not conform to the Commission’s published policies governing the licensing of LPTV stations.7 | CHUM Television (CHUM), Rogers
Cablesystems Limited (Rogers), l’Association canadienne des
radiodiffuseurs (ACR), l’Association canadienne de télévision par câble
(ACTC) et CTV Inc. (CTV) s’opposent à la requête de M. Pachul. Leurs
préoccupations incluent notamment une allégation voulant que la requête de
M. Pachul ne soit pas conforme aux politiques officielles du Conseil
relatives à l’autorisation des stations de télévision de faible
puissance.7 | ||
In 1987 the Commission set out an LPTV policy for remote communities.8 Although the Commission does not have an explicit LPTV policy for urban communities, the policy for remote communities is clear that LPTV stations in urban areas are not impacted nor precluded by the remote communities LPTV policy: | En 1987, le Conseil a énoncé une
politique sur la télévision de faible puissance dans les collectivités
éloignées.8 Bien que le Conseil n’ait pas établi une politique
explicite sur la télévision de faible puissance dans les collectivités
urbaines, la politique prévue pour les collectivités éloignées précise
clairement que les stations de télévision de faible puissance dans les
régions urbaines ne sont ni touchées ni interdites par la politique sur la
télévision de faible puissance dans les collectivités
éloignées : | ||
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An interesting concept | Un concept
intéressant | ||
The notion that the Commission did not intend the absence of an explicit LPTV policy for urban areas to stand in the way of urban LPTV stations was reinforced in 1997. The Commission responded to a request by Mr Pachul for a trial exemption order for an LPTV station to serve the Beaches community in Toronto. The Commission denied the request, but stated : | L’idée que le Conseil n’ait pas
voulu que l’absence d’une politique explicite sur la télévision de faible
puissance dans les régions urbaines fasse obstacle à l’établissement de
stations urbaines de télévision de faible puissance a été répétée en 1997.
Le Conseil a répondu à une demande présentée par M. Pachul en vue
d’obtenir une ordonnance d’exemption relative à un essai d’une station de
télévision de faible puissance devant desservir la collectivité du secteur
Beaches à Toronto. Le Conseil a refusé la demande, mais a toutefois
déclaré ce qui suit : | ||
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In light of the foregoing circumstances, I reject the objections to Mr Pachul’s application by CHUM, Rogers, CAB, CCTA, and CTV alleging that his application does not conform to the Commission’s published policies governing the licensing of LPTV stations. | Compte tenu de ce qui précède, je
rejette les objections à la requête de M. Pachul faites par CHUM,
Rogers, l’ACR, l’ACTC et CTV, qui allèguent que la demande n’est pas
conforme aux politiques officielles du Conseil relatives à l’autorisation
des stations de télévision de faible puissance. | ||
LPTV stations may have to change channels or terminate operations | Les stations de télévision
de faible puissance pourraient devoir changer de canal ou mettre fin à
leurs activités | ||
Industry Canada manages the radio frequency spectrum. The department has established a hierarchy of four television broadcasting undertakings – each one with different priority with respect to interference protection.11 Priority 1 stations have the greatest protection and those with Priority 4 have the least. Conventional stations are Priority 1; LPTV stations are Priority 2. According to Industry Canada: | Industrie Canada gère le spectre
des radiofréquences. Ce ministère a établi une hiérarchie des quatre
catégories d’entreprises de télédiffusion. Chacune d’elles a une priorité
différente en matière de protection contre le brouillage.11 Les
stations de priorité 1 ont le niveau de protection le plus élevé, et les
stations de priorité 4, le niveau le moins élevé. Les stations
conventionnelles ont la priorité 1; les stations de télévision de faible
puissance ont le niveau de priorité 2. Selon Industrie
Canada : | ||
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Uncertain future impacts business plans | Influence d’un avenir
incertain sur les plans d’entreprise | ||
The Priority 2 status of LPTV stations creates an uncertain future for an LPTV station but, at the same time, creates certainty for existing and new conventional broadcasters who are protected from interference by LPTV stations.13 The weight given to an LPTV station’s business plan, particularly in urban areas with conventional broadcasters, must take into account the possibility that the LPTV station may have to find another channel or terminate operations. Due to the uncertainty created by an LPTV station’s Priority 2 status, the owner of an LPTV station may experience difficulty in raising capital. In addition, the Commission may find that the uncertainty does not allow it to give as much weight to the business plan and program schedule of an applicant for an urban LPTV station as it would to the business plan and program schedule of an applicant for a conventional station. | En raison de la priorité 2
accordée aux stations de télévision de faible puissance, l’avenir d’une
station de télévision de faible puissance demeure incertain, ce qui, en
revanche, offre plus de certitude aux radiodiffuseurs conventionnels
nouveaux et existants qui sont protégés contre le brouillage par des
stations de télévision de faible puissance.13 L’importance
accordée au plan d’entreprise d’une station de télévision de faible
puissance, en particulier dans les régions urbaines où l’on trouve déjà
des radiodiffuseurs conventionnels, doit tenir compte de la possibilité
que la station de télévision de faible puissance puisse être obligée de
trouver un autre canal ou de mettre fin à ses activités. Compte tenu de
l’incertitude entraînée par la priorité 2 accordée à une station de
télévision de faible puissance, le propriétaire de cette station peut
avoir de la difficulté à trouver des capitaux. De plus, le Conseil peut
conclure que l’incertitude ne lui permet pas d’accorder autant
d’importance au plan d’entreprise et à la grille-horaire du requérant
d’une licence de station urbaine de télévision de faible puissance qu’à
celui d’une station conventionnelle. | ||
Role for urban LPTV stations | Rôle des stations urbaines
de télévision de faible puissance | ||
Mr Pachul’s proposed urban LPTV station would play a vital role in Canadian broadcasting policy with respect to East Toronto. Section 3 of the Broadcasting Act sets out the broadcasting policy for Canada. Paragraph 3(1)(b) states that the Canadian broadcasting system comprises public, private and community elements; paragraph (i) states that programming should include community programs. This is precisely what Mr Pachul proposes to do: | La station urbaine de télévision
de faible puissance proposée par M. Pachul jouerait un rôle vital dans la
politique canadienne de radiodiffusion, en ce qui concerne le secteur de
l’est de Toronto. L’article 3 de la Loi sur la radiodiffusion
définit la politique de radiodiffusion du Canada. L’alinéa 3(1)b)
déclare que le système de radiodiffusion canadien est composé d’éléments
publics, privés et communautaires; l’alinéa i) déclare que la
programmation devrait inclure des émissions communautaires. C’est
justement ce que M. Pachul veut faire : | ||
|
| ||
The Ashbridge Bay Watershed Council appeared at the Commission’s hearing to support Mr Pachul’s application. According to the Council: | Le Ashbridge Bay Watershed Council
a comparu à l’audience tenue par le Conseil afin d’appuyer la requête de
M. Pachul et il a notamment déclaré ce qui
suit : | ||
|
| ||
Duplication of community programs | Émissions communautaires en
double | ||
CHUM, Rogers, CAB, CCTA and CTV object to Mr Pachul’s application on the grounds that his proposed LPTV station does not offer programs that are materially different from those already available in the Toronto market. Assuming for the purpose of discussion that CHUM and the others are correct, it is hard to grasp why viewers in East Toronto, particularly viewers who do not subscribe to cable television, would be disadvantaged by more over-the-air community programs. I also note that CHUM, CTV and CAB’s other members do not need to worry about interference now or in the future from Mr Pachul’s proposed station since, as discussed earlier, LPTV stations have less priority in the use of the radio frequency spectrum than Priority 1 stations. | CHUM, Rogers, l’ACR, l’ACTC et CTV
s’opposent à la requête de M. Pachul au motif que la station de
télévision de faible puissance qu’il propose n’offre pas des émissions
sensiblement différentes de celles qui sont déjà diffusées dans le marché
de Toronto. Si l’on suppose, pour les fins de la discussion, que CHUM et
les autres intervenants ont raison, il est difficile de comprendre
pourquoi les téléspectateurs de l’est de Toronto, en particulier ceux qui
ne sont pas abonnés à la télévision par câble, seraient désavantagés par
un plus grand nombre d’émissions communautaires accessibles en direct. Je
constate aussi que CHUM, CTV et les autres membres de l’ACR n’ont pas à
craindre un brouillage, maintenant ou à l’avenir, par la station proposée
par M. Pachul, puisque, comme je l’ai mentionné, les stations de
télévision de faible puissance ont une priorité moins élevée que les
stations de priorité 1 pour l’utilisation du spectre des
radiofréquences. | ||
Is cable’s community channel the answer? | Le canal communautaire du
câble est-il la solution? | ||
Rogers provides a community channel to its subscribers as part of the company’s basic cable television service.16 Rogers’ community channel primarily reflects the metro Toronto region rather than East Toronto. Some of Rogers’ Toronto community programming – for example Car Guys and Milkbone’s Dogs We Love – transcends the metro Toronto market. These programs and others are also broadcast on the company’s English language community channel in Ottawa. | Rogers offre un canal
communautaire à ses abonnés, dans le cadre du service de base de
télévision par câble.16 Le canal communautaire de Rogers rend
compte principalement des activités de la région métropolitaine de
Toronto, plutôt que de l’est de Toronto. Certaines émissions
communautaires de Rogers à Toronto, comme Car Guys et Milkbone’s
Dogs We Love, ne visent pas uniquement le marché de la région
métropolitaine de Toronto. Ces émissions et d’autres sont également
diffusées au canal communautaire de langue anglaise de la même entreprise
à Ottawa. | ||
According to an intervenor in support of Mr Pachul’s application: | Un intervenant qui appuyait la
requête de M. Pachul a déclaré ce qui
suit : | ||
|
| ||
Different roots | Différences dans
l’enracinement | ||
Rogers’ community programming is rooted in the large region of metro Toronto and other regions; Mr Pachul’s proposed community programming is rooted in East Toronto’s neighbourhoods. This is an important difference, a difference that East Toronto viewers would be able to enjoy if Mr Pachul was granted a licence for an LPTV station in Toronto. | La programmation communautaire de
Rogers est bien enracinée dans la région métropolitaine de Toronto et dans
d’autres régions. La programmation communautaire proposée par
M. Pachul puise ses sources dans les quartiers de l’est de Toronto.
Il s’agit d’une différence importante, une différence dont les
téléspectateurs de l’est de Toronto auraient pu profiter si M. Pachul
avait obtenu une licence de station de télévision de faible puissance à
Toronto. | ||
I do not question that Rogers’ community channel provides interesting and relevant programs for metro Toronto cable subscribers. However, to use the words of the Ashbridge Bay Watershed Council that I quoted earlier, the programs generally do not appear to be "place-based" in East Toronto – and they are only available to cable subscribers. | Je ne conteste pas le fait que le
canal communautaire de Rogers propose des émissions intéressantes et
pertinentes aux abonnés du câble de la région métropolitaine de Toronto.
Toutefois, pour utiliser l’expression employée par le Ashbridge Bay
Watershed Council et que j’ai déjà citée, les émissions ne semblent pas,
règle générale, être « localisées » dans l’est de Toronto, et
seuls les abonnés du câble y ont accès. | ||
Community programs only for cable subscribers? | Des émissions
communautaires seulement pour les abonnés du
câble? | ||
Some of Mr Pachul’s proposed programs may not be materially different from Rogers’ programs, particularly coverage of municipal council meetings.18 However, one must pay for cable to receive the benefit of Rogers’ community channel. Mr Pachul’s over-the-air service would be available without charge to television owners in East Toronto. The three individuals who appeared to support Mr Pachul’s application at the Commission’s hearing in Hull, Quebec, do not subscribe to cable. They are not alone. Twenty per cent of residences in metro Toronto do not subscribe to cable television. | Certaines émissions proposées par
M. Pachul ne sont peut-être pas très différentes des émissions de
Rogers, en particulier la diffusion des réunions du Conseil
municipal.18 Toutefois, il faut payer l’abonnement au câble
pour profiter des avantages du canal communautaire de Rogers. Le service
de diffusion en direct de M. Pachul serait disponible sans frais aux
propriétaires de téléviseurs de l’est de Toronto. Les trois personnes qui
ont comparu pour appuyer la requête de M. Pachul lors de l’audience
tenue par le Conseil à Hull (Québec) ne sont pas abonnées au câble. Elles
ne sont pas les seules. Vingt pour cent des foyers de la région
métropolitaine de Toronto ne sont pas abonnés à la télévision par
câble. | ||
BDUs not required to provide community channels | Les EDR ne sont pas
obligées de distribuer des canaux communautaires | ||
Although Rogers and other cable companies provide community channels, BDUs are not required to provide this service.19 Cable’s BDU competitors, direct-to-home satellite distributors and digital multipoint distribution systems, do not provide community channels to their subscribers. Assuming that the existence of a community channel is a factor in deciding to select cable rather than another BDU service, one can argue that cable companies will continue to voluntarily provide community channels to distinguish themselves from their competitors. However, they are under no regulatory obligation to do so. | Bien que Rogers et d’autres
entreprises de câblodistribution offrent des canaux communautaires, les
EDR ne sont pas obligées de fournir ce service.19 Les EDR
concurrentes du câble, c’est-à-dire les distributeurs de services par
satellite de radiodiffusion directe et les systèmes de distribution
multipoints numériques, n’offrent pas de canaux communautaires à leurs
abonnés. Si l’on suppose que l’existence d’un canal communautaire est un
facteur de la décision de s’abonner au câble, au lieu d’un autre service
d’EDR, on pourrait faire valoir que les câblodistributeurs continueront de
proposer des canaux communautaires afin de se distinguer de leurs
concurrents. Toutefois, la églementation ne les y oblige
pas. | ||
Some cable companies appear to be experiencing difficulty in devoting sufficient funds to their community channels. Several cable television companies have applied to the Commission to reallocate some or all of their required contributions to the Canadian Television Fund from the fund to their community channels. For example, Cable Atlantic told the Commission that reallocation would allow the company to improve the quality and variety of its community programming.20 Cable Atlantic’s request was denied last year by the Commission as have the requests of most other cable companies who sought similar relief.21 | Certaines entreprises de
câblodistribution semblent éprouver de la difficulté à consacrer assez de
fonds à leurs canaux communautaires. Plusieurs entreprises de télévision
par câble ont demandé au Conseil de les autoriser à réaffecter une partie
ou la totalité de leurs contributions obligatoires au Fonds canadien de
télévision en puisant dans les fonds destinés à leurs canaux
communautaires. Par exemple, Cable Atlantic a dit au Conseil que cette
réaffectation de fonds lui permettrait d’améliorer la qualité et la
diversité de sa programmation communautaire.20 Le Conseil a
rejeté la requête de Cable Atlantic l’an dernier, ainsi que les requêtes
de la majorité des autres entreprises de câblodistribution qui demandaient
un assouplissement
comparable.21 | ||
Competition name of the local news game | Les nouvelles locales à
l’ère de la concurrence | ||
I turn now to the issue of whether
or not Mr Pachul’s proposed LPTV station offers programs that are
materially different from those already available from conventional
over-the-air broadcasters. With respect to local news programming, the
Commission’s television policy framework states: |
Je traiterai maintenant de la question de savoir si la station de télévision de faible puissance proposée par M. Pachul offre ou non des émissions qui sont sensiblement différentes de celles que diffusent déjà des radiodiffuseurs en direct conventionnels. En ce qui concerne les émissions de nouvelles locales, la politique télévisuelle du Conseil déclare ce qui suit : | ||
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CHUM, Rogers, and CTV do not have conditions of licence with respect to local news. In my view, it is not reasonable in a non-regulated environment for CHUM, Rogers, CAB, CCTA, and CTV to seek a regulatory barrier to Mr Pachul’s LPTV station on the grounds that he will also provide local news to East Toronto. For example, Rogers cites CITY Pulse at 4:00 as "a local news, information and public affairs program that is available on City TV and CP24."23 An intervenor in support of Mr Pachul’s application said at the Commission’s hearing of Mr Pachul’s application: | CHUM, Rogers et CTV n’ont pas de
condition de licence relative aux nouvelles locales. À mon avis, il n’est
pas raisonnable, dans un milieu non réglementé, que CHUM, Rogers, l’ACR,
l’ACTC et CTV essaient de dresser un obstacle réglementaire à la station
de télévision de faible puissance de M. Pachul, au motif que ce
dernier pourra aussi diffuser des nouvelles locales dans l’est de Toronto.
Par exemple, Rogers fait état de CITY Pulse at 4:00 à titre
[traduction] « d’émission de nouvelles locales, d’informations et
d’affaires publiques diffusée par City TV et CP24 »23. Un
intervenant qui appuyait la requête de M. Pachul a déclaré ce qui
suit lors de l’audience du Conseil sur la requête de
M. Pachul : | ||
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Non-news local programming in decline | Déclin des émissions
locales autres que les nouvelles | ||
What about non-news local programming? According to the Commission’s policy framework for Canadian television: | Qu’en est-il des émissions locales
autres que les nouvelles? D’après la politique du Conseil sur la
télévision canadienne : | ||
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Mr Pachul’s LPTV station would create more non-news local programming for East Toronto viewers, an initiative that directly addresses a problem identified by the Commission in its policy framework for Canadian television. Mr Pachul is not one of the "few corporate groups" that have consolidated the ownership of local stations. Although Mr Pachul’s proposed LPTV station is very small, he is a new and energetic face on the broadcasting scene who has demonstrated his ability to operate an East Toronto LPTV station in an experimental phase. In this connection, I do not decry the consolidation of ownership that has occurred in the broadcasting industry. In fact, in one decision I would have allowed more concentration of ownership than the majority of Commissioners allowed.26 I would, however, find room in Canada’s broadcasting system for Mr Pachul’s LPTV station, a station that makes efficient use of the radio frequency spectrum to broadcast more local programming. | La station de télévision de faible
puissance de M. Pachul entraînerait la production de plus d’émissions
locales autres que les émissions de nouvelles destinées aux
téléspectateurs de l’est de Toronto, une initiative qui tient compte
directement d’un problème mentionné par le Conseil dans la politique
télévisuelle canadienne. M. Pachul ne fait pas partie des
« petits groupes de sociétés » qui ont concentré la propriété
des stations locales. Bien que la station de télévision de faible
puissance qu’il propose soit très petite, M. Pachul est néanmoins un
acteur nouveau et dynamique sur la scène de la radiodiffusion et il a
démontré son aptitude à exploiter une station de télévision de faible
puissance dans l’est de Toronto, dans un stade expérimental. À ce propos,
je ne m’élève pas contre la consolidation de la propriété survenue dans
l’industrie de la radiodiffusion. De fait, dans une décision, j’aurais
autorisé une plus grande concentration de la propriété que ne l’a décidé
la majorité des conseillers.26 J’essaierais, toutefois, de
trouver un espace dans le système de radiodiffusion canadien pour la
station de télévision de faible puissance de M. Pachul, une station
qui utilise de façon efficace le spectre des radiofréquences afin de
diffuser plus d’émissions locales. | ||
Would accept over-the-air distribution | Volonté d’accepter la
diffusion en direct | ||
I now turn to the impact of relieving BDUs from the obligation to distribute Mr Pachul’s LPTV station. The annual revenue and expenses and programming commitments in Mr Pachul’s application assume that his station is distributed by cable distributors. During the Commission’s hearing to consider Mr Pachul’s application, he was asked whether or not he would accept a licence if the Commission relieved BDUs from the obligation to distribute his station: | Je traiterai maintenant des
répercussions du fait de soustraire les EDR à l’obligation de distribuer
la station de télévision de faible puissance de M. Pachul. Les
engagements relatifs aux recettes et aux dépenses annuelles et à la
grille-horaire énoncés dans la requête de M. Pachul reposent sur
l’hypothèse que sa station sera distribuée par les câblodistributeurs.
Pendant l’audience du Conseil sur sa requête, M. Pachul a été invité
à préciser s’il était prêt ou non à accepter une licence si le Conseil
affranchissait les EDR de l’obligation de distribuer sa
station : | ||
|
| ||
THE CHAIRPERSON: So would affect
your business plan – |
PRÉSIDENTE : Cela influerait donc sur votre plan d’entreprise… | ||
MR. PACHUL: Oh, sure. Sure. | M. PACHUL : Oui, bien sûr. | ||
THE CHAIRPERSON: – to the point
where the programming plan that you posited would no longer be
possible? |
PRÉSIDENTE : … au point où le projet de programmation que vous avez déposé ne serait plus possible? | ||
MR. PACHUL: Well, just like they
were saying, you know, we would be a marginal channel, which I agree
with.27 |
M. PACHUL : Eh bien, comme on disait, vous savez, nous ne serions qu’un canal marginal, ce dont je conviens.27 | ||
I would allow Mr Pachul the opportunity to operate his station without mandatory cable carriage. Mr Pachul may find it possible to meet his Canadian content exhibition and local production percentage undertakings without mandatory cable distribution. For example, Mr Pachul proposes to be on the air every day from 9 A.M. to 1 A.M. with alpha-numeric text and streaming images between 1 A.M. and 9 A.M. Perhaps a programming day that is less than 24 hours would allow Mr Pachul to operate a viable LPTV station. I note that the Commission licensed an LPTV station that "intends to initially broadcast approximately 15 hours per week of programming, (5 hours of original programming, repeated twice), which will consist of a 50-minute original feature presentation, TV Bingo, community meetings and sporting events as well as some programming obtained from other communities. In addition, alphanumeric advertising with background audio in English and French will be transmitted."28 | Je donnerais à M. Pachul la
possibilité d’exploiter sa station sans distribution obligatoire par
câble. M. Pachul pourrait s’apercevoir qu’il est possible de
respecter ses engagements en matière de diffusion de contenu canadien et
de pourcentage de production locale sans que la distribution par câble
soit obligatoire. Par exemple, il a proposé de diffuser chaque jour de
9 h à 1 h, et de présenter des images en flux continu et du
texte alphanumérique entre 1 h et 9 h. Une journée de
programmation inférieure à 24 heures permettrait sans doute à
M. Pachul d’exploiter de façon viable une station de télévision de
faible puissance. Je constate que le Conseil a autorisé une station de
télévision de faible puissance qui « a l’intention de diffuser, au
début, environ 15 heures d’émissions par semaine (5 heures de
programmation originale, répétée deux fois). La programmation sera
composée de métrages de 50 minutes en première diffusion, de bingos
télévisés, de réunions communautaires, d’événements sportifs et
d’émissions en provenance d’autres collectivités. De plus, la requérante
diffusera de la publicité alphanumérique avec fond sonore en anglais et en
français ».28 | ||
LPTV projections always at risk | Les prévisions en matière
de télévision de faible puissance comportent toujours un
risque | ||
Regardless of whether or not Mr Pachul’s LPTV station has mandatory cable distribution, I give less weight to his estimate of revenue and expenses and his programming schedule than I do to his experience and demonstrated ability to operate an LPTV station. An LPTV station’s financial estimates and programming schedule are always at risk because, as I discussed earlier, LPTV stations must change channels or terminate operations if they interfere with the reception of an existing or new conventional station. The risk of being required to change channels or terminate operations is relatively high in Toronto where several conventional stations exist. | Peu importe que la station de
télévision de faible puissance de M. Pachul soit distribuée
obligatoirement ou non par câble, j’accorde moins d’importance à ses
estimations de recettes et de dépenses et à sa grille-horaire qu’à son
expérience et à son aptitude confirmée à exploiter une station de
télévision de faible puissance. Les prévisions financières et la
grille-horaire d’une station de télévision de faible puissance comportent
toujours un élément de risque parce que, comme je l’ai mentionné, ces
stations doivent changer de canal ou mettre fin à leurs activités si leur
signal brouille la réception d’une station conventionnelle nouvelle ou
existante. Le risque d’être obligé de changer de canal ou de mettre fin
aux activités est relativement élevé à Toronto, où l’on trouve plusieurs
stations conventionnelles. | ||
Lack of perceived viability could stifle innovation | L’absence de viabilité
perçue pourrait freiner l’innovation | ||
Innovation is a risky business that can create an unfair lack of perceived viability by the Commission and others at the application stage. The Commission has acknowledged this problem in its approach to licensing Category 2 digital specialty services. The Commission "will not consider the viability of Category 2 services, their business or marketing plans, or the rates to be charged by them. This will ensure that highly experimental or innovative services will not be excluded due to a lack of perceived viability." 29 I would apply this approach to Mr Pachul’s application for an innovative LPTV station, particularly in light of Mr Pachul’s demonstrated ability to operate an LPTV station and the lack of risk to the broadcasting system if his proposed station does not succeed. | L’innovation est un secteur
d’activité risqué qui peut entraîner un manque de viabilité injustement
perçu de la part du Conseil et d’autres intervenants, au stade de la
requête. Le Conseil a reconnu l’existence de ce problème dans sa méthode
d’approbation des services spécialisés numériques de la catégorie 2. En
effet, le Conseil « ne tiendra pas compte de la viabilité des
services de la catégorie 2, de leurs plans d’entreprise ou de
marketing ou encore des tarifs facturés, de manière que les services
expérimentaux et très innovateurs ne soient pas exclus en raison du manque
de viabilité perçu ».29 J’appliquerais cette méthode à la
requête de M. Pachul à l’égard d’une station de télévision de faible
puissance qui se caractérise par l’innovation, compte tenu en particulier
de l’aptitude confirmée de M. Pachul à exploiter une station de
télévision de faible puissance et de l’absence de risque, pour le système
de radiodiffusion, en cas d’échec de la station qu’il
propose. | ||
Proof in the pudding | Le fardeau de la
preuve | ||
I turn now to Mr Pachul’s experience and ability to operate an LPTV station. As described in Mr Pachul’s application and discussed at the Commission’s hearing of his application, Mr Pachul has direct LPTV experience in the U.S.30 Mr Pachul’s most relevant experience is the construction and operation in an experimental phase of the LPTV station for which he seeks a licence: | S’agissant de l’expérience de
M. Pachul et de son aptitude à exploiter une station de télévision de
faible puissance, et tel que mentionné dans sa requête et examiné par le
Conseil à l'audience, M. Pachul a une expérience directe de la
télévision de faible puissance aux États-Unis.30 L’expérience
la plus pertinente de M. Pachul consiste en la construction et
l’exploitation, à un stade expérimental, de la station de télévision de
faible puissance pour laquelle il demande une
licence : | ||
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| ||
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Mr Pachul’s facilities and equipment include a studio, cameras, production switcher, edit suite, and a remote truck equipped with cameras and a low power microwave transmitter.32 | Les installations et le matériel
de M. Pachul comprennent un studio, des caméras, une console de
production, une salle de montage et un car de reportage muni de caméras et
d’un émetteur par micro-ondes de faible
puissance.32 | ||
During the experimental phase, Mr Pachul demonstrated the ability to use his LPTV facilities and equipment. Two of the intervenors who appeared at the Commission’s hearing to support Mr Pachul’s application discovered his station when they were tuning their televisions and came across Mr Pachul’s test transmissions.33 Another intervenor was directly involved in program production during the experimental phase: | Pendant la phase expérimentale,
M. Pachul a fait la preuve de son aptitude à utiliser ses
installations et son matériel de télévision de faible puissance. Deux
intervenants qui ont comparu lors de l’audience tenue par le Conseil, afin
d’appuyer la requête de M. Pachul, ont découvert sa station en
regardant la télévision et en captant les émissions d’essai de
M. Pachul.33 Un autre intervenant a participé directement
à la production d’émissions pendant la phase
expérimentale : | ||
|
| ||
Who is harmed? | À qui cela
nuit-il? | ||
I would also allow Mr Pachul to operate a community LPTV station in East Toronto without mandatory cable carriage because: | J’autoriserais aussi
M. Pachul à exploiter une station communautaire de télévision de
faible puissance dans l’est de Toronto, sans distribution obligatoire par
câble, pour les raisons suivantes : | ||
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Call for competitive applications not necessary | Un appel de demandes
concurrentes n’est pas nécessaire | ||
CHUM objects to Mr Pachul’s application because the Commission did not issue a "call for applications". CHUM states: | CHUM s’oppose à la requête de
M. Pachul parce que le Conseil n’a pas publié d’« appel de
demandes concurrentes ». CHUM affirme notamment ce qui
suit : | ||
|
| ||
With respect to Mr Pachul’s application, I do not find Mr Pachul’s use of pre-printed forms to be relevant to the matter at hand. Drawing attention to the use of pre-printed forms is a focus on the style of Mr Pachul’s application rather than the substance. I also note that, as I discussed earlier, the forms were sent to Mr Pachul by the Commission’s Secretary General and Chief Operating Officer to be used for a community service application. | En ce qui concerne la requête de
M. Pachul, je ne peux conclure que l’utilisation de formulaires
préimprimés par ce dernier soit pertinente à la question à l’étude. Le
fait d’attirer l’attention sur l’utilisation de ces formulaires revient à
mettre l’accent sur l'aspect que revêt la requête de M. Pachul, et
non pas sur son contenu. Je constate aussi que, comme mentionné, le
Secrétaire général et chef de l’exploitation du Conseil a envoyé ces
formulaires à M. Pachul afin qu’il s’en serve pour une demande de
service communautaire. | ||
Although the Commission has often issued a call for competitive applications, the Commission is not bound to do so. The decision to issue a call depends on the specific circumstances of an application. The circumstances of Mr Pachul’s application – an application for an LPTV station with Priority 2 interference protection status – do not require a call for competitive applications. | Bien qu’il ait souvent publié des
appels de demandes concurrentes, le Conseil n’est pas obligé de le faire.
La décision de lancer un tel appel est fonction des particularités d’une
demande. Les particularités de la requête de M. Pachul, c’est-à-dire
une demande de station de télévision de faible puissance assortie d’une
protection de priorité 2 contre le brouillage, n’exigent pas d’appel de
demandes concurrentes. | ||
Still interesting – and more | Un concept plus
qu’intéressant | ||
In 1997 the Commission found that Mr Pachul’s proposal for a trial exemption order for an LPTV station to serve Toronto’s Beaches community was "an interesting concept for serving the needs of neighbourhoods and small communities."36 The record of this proceeding clearly shows that Mr Pachul’s proposed LPTV station is still an interesting concept – and more. For example, Mr Pachul has now demonstrated in an experimental phase that his proposed station is technically viable and that he has the capability to operate the station. | En 1997, le Conseil a conclu que
la proposition de M. Pachul afin d’obtenir une ordonnance d’exemption
relative à l’essai d’une station de télévision de faible puissance
desservant la collectivité de Beaches à Toronto était [traduction]
« un concept intéressant pour combler les besoins de quartiers et de
petites collectivités ».36 Le dossier de l’instance montre
clairement que la station de télévision de faible puissance proposée par
M. Pachul est encore un concept plus qu’intéressant. Par exemple,
M. Pachul a maintenant confirmé, dans une phase expérimentale, que la
station qu’il propose est viable, sur le plan technique, et qu’il est apte
à l’exploiter. | ||
The Commission also said in 1997: | Le Conseil a également déclaré ce
qui suit en 1997 : | ||
|
| ||
The record of this proceeding shows that the ability of existing licensees to fulfil their regulatory requirements will not be impacted by Mr Pachul’s LPTV station. In this connection, I note that the objections to Mr Pachul’s application raised by CHUM, Rogers, CAB, CCTA, and CTV essentially relate to matters other than the ability of existing licensees to fulfil their regulatory requirements. | Le dossier de la présente instance
révèle que l’aptitude des titulaires existants à respecter leurs exigences
réglementaires ne sera pas réduite par la station de télévision de faible
puissance de M. Pachul. À cet égard, je constate que les oppositions
à la requête de M. Pachul soulevées par CHUM, Rogers, l’ACR, l’ACTC
et CTV portent essentiellement sur des questions autres que l’aptitude des
titulaires existants à satisfaire à leurs exigences
réglementaires. | ||
Mr Pachul’s business plan has an element of risk because LPTV stations have secondary interference protection status and because I would relieve BDUs from the obligation to carry his station. However, the risk is to Mr Pachul – not to the broadcasting system. The broadcasting system stands to benefit from a predominantly Canadian community station that opens new entry into television broadcasting and permits fuller use of the radio frequency spectrum. | Le plan d’entreprise de M. Pachul
comporte un élément de risque, parce que les stations de télévision de
faible puissance ont une protection contre le brouillage de niveau 2
et parce que je dégagerais les EDR de l’obligation de distribuer cette
station. Toutefois, ce risque incombe à M. Pachul, et non pas au
système de radiodiffusion. Ce dernier ne peut que profiter de l’existence
d’une station communautaire à prédominance canadienne qui offre un nouvel
accès à la télédiffusion et permet de mieux utiliser le spectre des
radiofréquences. | ||
The Broadcasting Act requires the Commission to regulate and supervise the Canadian broadcasting system – a system that includes community elements – in a flexible manner that, among other things, is readily adaptable to technological change and facilitates the provision of broadcasting to Canadians.38 In this vein, the Commission decided not to regulate new media services on the Internet in order to support the growth of new media services in Canada.39 The Commission also decided not consider the viability of Category 2 digital specialty services, including their business plans, in order not to exclude highly experimental or innovative services due to a lack of perceived viability.40 I would do the same for Mr Pachul. | La Loi sur la radiodiffusion
oblige le Conseil à réglementer et à superviser le système de
radiodiffusion canadien, un système qui comprend des éléments
communautaires, et ce, d’une façon souple qui, entre autres choses, peut
facilement s’adapter au changement technologique et faciliter la
distribution de services de radiodiffusion aux Canadiens.38 De
même, le Conseil a décidé de ne pas réglementer les services de nouveaux
médias sur Internet afin d’appuyer la croissance de ces services au
Canada.39 Le Conseil a décidé aussi de ne pas tenir compte de
la viabilité des services spécialisés numériques de la catégorie 2, y
compris leurs plans d’entreprise, afin de ne pas exclure des services
novateurs ou à fort contenu expérimental en raison d’un manque de
viabilité perçu.40 Je ferais de même pour
M. Pachul. |
Notes: |
Notes : | ||
1According to Mr
Pachul’s application, his target audience resides in City of Toronto Wards
23, 24, 25, and 26. The population of this area is 329,000 people in
129,000 households. |
1 Aux termes de la demande de M. Pachul, l’auditoire cible réside dans les quartiers 23, 24, 25 et 26 de la Ville de Toronto. La population de cette région s’établit à 329 000 personnes, dans 129 000 ménages. | ||
2 Section 17 of the
Broadcasting Distribution Regulations sets out in order of priority
the programming services that BDUs shall distribute as part of their basic
service. Mr Pachul’s service would fall within the services set out in
section 17. However, the section also allows the Commission to
relieve a BDU by a condition of its licence from the obligation to
distribute a service set out in section 17. A BDU would need to apply to
the Commission for a condition of licence to relieve it from the
obligation to distribute Mr Pachul’s service. |
2 L’article 17 du
Règlement sur la distribution de radiodiffusion définit l’ordre de
priorité des services de programmation que les EDR doivent distribuer dans
le cadre de leur service de base. Le service de M. Pachul ferait
partie des services prévus à l’article 17. Toutefois, cet article
permet aussi au Conseil de soustraire une EDR, par une condition de
licence, à l’obligation de distribuer un service prévu à
l’article 17. Une EDR devrait demander au Conseil d’approuver une
condition de licence afin d’être soustraite à l’obligation de distribuer
le service de M. Pachul. | ||
3 Broadcasting Act, Sections 3(b) and 3(i). | 3 Loi sur la
radiodiffusion, alinéas b) et i) du paragraphe
3(1). | ||
4 http://www.fcc.gov/mmb/vsd/lptv/lptv.html | 4 http://www.fcc.gov/mmb/vsd/lptv/lptv.html | ||
5 According to the U.S. Federal Communications Commission, there are about 2,200 licensed LPTV stations serving rural and urban audiences in about 1,000 communities. Buffalo, for example, has three licensed LPTV stations. | 5 Selon la Federal
Communications Commission des États-Unis, on compte environ 2 200
stations de télévision de faible puissance autorisées. Ces stations
desservent des auditoires ruraux et urbains dans environ
1 000 collectivités. Buffalo, par exemple, compte trois stations
autorisées de télévision de faible puissance. | ||
6 For example, see Decision CRTC 2000-46, Telile: Isle Madame Community Television Association/Association télévision communautaire de l’Île Madame, Isle Madame, Nova Scotia – 199906007, February 17, 2000. | 6 Voir, par exemple, la
décision CRTC 2000-46, Telile : Isle Madame Community Television
Association/Association télévision communautaire de l’Île Madame, Île
Madame (Nouvelle-Écosse) – 199906007, 17 février
2000. | ||
7 CHUM, intervention, November 12, 1999, at 2; Rogers, intervention, November 12, 1999, at 9; CAB, intervention, November 12, 1999, at 1; CCTA, intervention, November 12, 1999, at 1; CTV, intervention, November 12, 1999, at 2. | 7 Intervention de CHUM,
12 novembre 1999, p. 2; intervention de Rogers, 12 novembre
1999, p. 9; intervention de l’ACR, 12 novembre 1999, p. 1;
intervention de l’ACTC, 12 novembre 1999, p. 1; intervention de CTV,
12 novembre 1999, p. 2. | ||
8 Public Notice CRTC
1987-8, Regulations Respecting Television Broadcasting, January 9,
1987. |
8 Avis public CRTC 1987-8, Règlement concernant la télédiffusion, 9 janvier 1987. | ||
9
Id. |
9 Id. | ||
10 Letter to Mr Jan
Pachul from the Commission’s Secretary General and Chief Operating
Officer, November 18, 1997. |
10 Lettre du Secrétaire général et chef de l’exploitation du Conseil à M. Jan Pachul, 18 novembre 1997. | ||
11 Policy Guidelines
for the Use of Broadcasting Spectrum for Local Transmission of Multiple
Broadcast Signals, Industry Canada,
December 1986. |
11 Politique concernant l'emploi du spectre de la radiodiffusion pour la transmission locale de plusieurs signaux de radiodiffusion, Industrie Canada, décembre 1986. | ||
12 Id., at 3,
emphasis added. |
12 Id., p. 3 (nos italiques). | ||
13 The possibility of interference in urban areas may take on even more significance for LPTV stations as the conversion to digital television occurs. This is because conventional stations may be assigned a second channel during the period of conversion to digital television. | 13 La possibilité de
brouillage dans les régions urbaines peut être encore plus importante pour
les stations de télévision de faible puissance, en raison de la conversion
actuelle à la télévision numérique. Cette situation s’explique par le fait
que les stations conventionnelles peuvent se voir attribuer un deuxième
canal pendant la période de conversion à la télévision
numérique. | ||
14 Application, Schedule 29. | 14 Requête, annexe 29. | ||
15Transcript, at paragraphs 9527 and 9555. | 15 Transcription, paragraphes 9527 et 9555. | ||
16 About 84 per cent of cable subscribers in metro Toronto are served by Rogers. | 16 Environ 84 %
des abonnés du câble de la région métropolitaine de Toronto sont desservis
par Rogers. | ||
17 Transcript, at paragraph 9588. | 17 Transcription, paragraphe 9588. | ||
18 Mr Pachul proposes gavel-to-gavel coverage of municipal council meetings. Rogers’ coverage ceases at 6:30 PM. According to Mr Pachul, this is an important difference because council meetings extend past 6:30 PM when an important matter is being considered. (Transcript, paragraph 9264.) Mr Pachul’s application states that his proposed station will provide daily live coverage of council committee meetings, coverage that is not currently available. (Application, Program Description; transcript, paragraph 9264.) | 18 M. Pachul propose la
diffusion intégrale des réunions du Conseil municipal. La couverture
assurée par Rogers se termine à 18 h 30. Selon M. Pachul,
il s’agit d’une différence importante, parce que les réunions du Conseil
se prolongent au-delà de 18 h 30, lorsqu’une question importante
est étudiée. (Transcription, paragraphe 9264.) La requête de
M. Pachul précise que la station proposée offrira une couverture
quotidienne en direct des réunions des comités du Conseil, une couverture
qui n’est pas actuellement disponible. (Requête, description de la
programmation; transcription, paragraphe 9264.) | ||
19 Public Notice CRTC 1997-150, Broadcasting Distribution Regulations, December 22, 1997, at paragraph 13. See Public Notice CRTC 1997-25, New Regulatory Framework for Broadcasting Distribution Undertakings, March 11, 1997, at paragraphs 131-132 for the rationale underlying this decision. See Public Notice 1991-59, Community Channel Policy, June 5, 1991, for the role and objectives of community channels. | 19 Avis public CRTC
1997-150, Règlement sur la distribution de radiodiffusion,
22 décembre 1997, article 13. Voir la justification de cette
décision dans l’avis public CRTC 1997-25, Nouveau cadre de
réglementation des entreprises de distribution de radiodiffusion,
11 mars 1997, articles 131-132. Voir le rôle et les objectifs des
canaux communautaires dans l’avis public 1991-59, Politique sur les
canaux communautaires, 5 juin 1991. | ||
20 Decision CRTC 99-150, Cable Atlantic Inc., Corner Brook; and St. John’s Newfoundland – 199807104 - 199807096, June 17, 1999, at paragraph 11. | 20 Décision CRTC
99-150, Cable Atlantic Inc., Corner Brook; et St. John’s (Terre-Neuve)
– 199807104 - 199807096, 17 juin 1999,
paragraphe 11. | ||
21 For example, see
Decision CRTC 99-149, Delta Cable Communications Ltd., Delta, British
Columbia – 199802442, June 17, 1999; Decision CRTC 2000-76,
Câblevision du Nord de Québec inc., Rouyn-Noranda, Quebec –
199906898, March 20, 2000; Decision CRTC 2000-169, Rogers Ottawa
Limited/Limitée, Ottawa East and Ottawa West, Ontario – 199906434 –
199906418, May 17, 2000. |
21 Voir, par exemple,
la décision CRTC 99-149, Delta Cable Communications Ltd., Delta
(Colombie-Britannique) – 199802442, 17 juin 1999; la décision
CRTC 2000-76, Câblevision du Nord de Québec inc., Rouyn-Noranda
(Québec) – 199906898, 20 mars 2000; la décision CRTC 2000-169,
Rogers Ottawa Limited/Limitée, Ottawa Est et Ottawa Ouest (Ontario) –
199906434 – 199906418, 17 mai 2000. | ||
22 Public Notice CRTC
1999-97, Building On Success – A Policy Framework for Canadian
Television, June 11, 1999, at paragraph 47. |
22 Avis public CRTC 1999-97, La politique télévisuelle au Canada : Misons sur nos succès, 11 juin 1999, paragraphe 47. | ||
23 Intervention,
November 12, 1999, at 3. |
23 Intervention, 12 novembre 1999, p. 3. | ||
24 Transcript, at
paragraph 9586. |
24 Transcription, paragraphe 9586. | ||
25 Public Notice CRTC
1999-97, Building On Success – A Policy Framework for Canadian
Television, June 11, 1999, at paragraph 64, emphasis
added. |
25 Avis public CRTC 1999-97, La politique télévisuelle au Canada : Misons sur nos succès, 11 juin 1999, paragraphe 64 (nos italiques). | ||
26 See my dissenting
opinion, Decision CRTC 2000-86, CTV Inc. on behalf of The Sports
Network Inc. (TSN), Le Réseau des Sports (RDS) Inc. (RDS), and 2953285
Canada Inc. operating as The Discovery Channel, Across Canada –
199910899, March 24, 2000. |
26 Voir mon opinion minoritaire, décision CRTC 2000-86, CTV Inc., au nom du The Sports Network Inc. (TSN), Le Réseau des Sports (RDS) Inc. (RDS) et 2953285 Canada Inc., exploitant sous le nom de The Discovery Channel, l’ensemble du Canada – 199910899, 24 mars 2000. | ||
27 Transcript, at
paragraphs 9942-9946. At paragraph 9419 Mr Pachul stated that the station
would lose about two-thirds of its income if it was not distributed by
cable. |
27 Transcription, paragraphes 9942-9946. Au paragraphe 9419, M. Pachul a déclaré que la station perdrait environ les deux tiers de ses recettes si elle n’était pas distribuée par câble. | ||
28 Decision CRTC
2000-46, Telile: Isle Madame Community Television
Association/Association télévision communautaire de l’Île Madame, Isle
Madame, Nova Scotia – 199906007, February 17, 2000, at paragraph
4. |
28 Décision CRTC 2000-46, Telile : Isle Madame Community Television Association/Association télévision communautaire de l’Île Madame, Île Madame (Nouvelle-Écosse) – 199906007, 17 février 2000, paragraphe 4. | ||
29 Public Notice CRTC 2000-6, Licensing framework policy for new digital pay and specialty services, January 13, 2000, at paragraph 34. | 29 Avis public CRTC
2000-6, Politique relative au cadre de réglementation des nouveaux
services de télévision spécialisée et payante numériques,
13 janvier 2000, paragraphe 34. | ||
30 Application, Schedule 5; transcript, at paragraphs 8994-9032. | 30 Requête, annexe 5;
transcription, paragraphes 8994-9032. | ||
31 Transcript, at paragraphs 9367-9368. | 31 Transcription, paragraphes 9367-9368. | ||
32 Application, section 8.3; transcript, at paragraphs 9238-9251, 9367-9371, 9424-9443. | 32 Requête, section
8.3; transcription, paragraphes 9238-9251, 9367-9371,
9424-9443. | ||
33 Id., at paragraphs 9561 and 9579. | 33 Id., paragraphes 9561 et 9579. | ||
34 Id., at paragraph 9538. | 34 Id., paragraphe 9538. | ||
35 CHUM, intervention, November 12, 1999, at 8. | 35 CHUM, intervention, 12 novembre 1999, p. 8. | ||
36 Letter to Mr Jan Pachul from the Commission’s Secretary General and Chief Operating Office, November 18,1997. | 36 Lettre du Secrétaire
général et chef de l’exploitation du Conseil à M. Jan Pachul,
18 novembre 1997. | ||
37 Id. | 37 Id. | ||
38 See section 5 of the Broadcasting Act. | 38 Voir l’article 5 de la Loi sur la radiodiffusion. | ||
39 News Release, CRTC Won’t Regulate the Internet, May 17, 1999; see also Broadcasting Public Notice CRTC 1999-84, Telecom Public Notice CRTC 99-14, New Media, May 17, 1999. | 39 Communiqué de
presse, Le CRTC ne réglementera pas Internet, 17 mai 1999;
voir aussi l’avis public Radiodiffusion CRTC 1999-84 et l’avis public
Télécom CRTC 99-14, Nouveaux médias, 17 mai
1999. | ||
40 Public Notice CRTC 2000-6, Licensing framework policy for new digital pay and specialty services, January 13, 2000, at paragraph 34. | 40 Avis public CRTC 2000-6, Politique relative au cadre de réglementation des nouveaux services de télévision spécialisée et payante numériques, 13 janvier 2000, paragraphe 34. |
Dissenting opinion of
Commissioner Barbara Cram |
Opinion minoritaire de la conseillère Barbara Cram | ||
I agree with the reasons as stated in Commissioner McKendry’s dissent save and excepting that I did not and do not agree with his dissent in Decision CRTC 2000-86, CTV Inc. on behalf of The Sports Network Inc. (TSN), Le Réseau des Sports Inc. (RDS) and 2953285 Canada Inc. operating as The Discovery Channel. | J’approuve les raisons énoncées
par le conseiller McKendry dans son opinion minoritaire, mais je
n’approuvais et n’approuve toujours pas son opinion minoritaire relative à
la décision CRTC 2000-86 intitulée CTV Inc., au nom de The Sports
Network Inc. (TSN), Le Réseau des Sports (RDS) Inc. (RDS) et 2953285
Canada Inc., exploitant sous le nom de The Discovery
Channel. | ||
I would however like to add one point. | J’aimerais toutefois ajouter ce
qui suit. | ||
Mr. Pachul applied to this Commission in 1997 initially for a trial exemption order. In November of the same year the Commission’s Secretary General sent the Commission reply to Mr. Pachul. The relevant portion of this correspondence is in Commissioner McKendry’s dissent. | M. Pachul a présenté une demande initiale au Conseil en 1997, en vue d’obtenir une ordonnance d’exemption visant un essai. En novembre de la même année, le secrétaire général du CRTC lui a transmis la réponse du Conseil. Les passages pertinents de cette correspondance sont cités dans l’opinion minoritaire du conseiller McKendry. | ||
The Broadcasting Distribution Regulations came into force effective January 1,1998. The equivalent of the present section 17 was reiterated providing mandatory access to Mr. Pachul’s station should it be licenced. Because Mr. Pachul’s station would qualify under the Broadcasting Distribution Regulations as a local television station in relation to cable systems serving Metropolitan Toronto, I believe that Mr. Pachul was entitled to presume in his application that he would receive such cable access and therefore, was entitled to make his financial projections accordingly. | Le Règlement sur la
distribution de radiodiffusion est entré en vigueur le
1er janvier 1998. Le contenu de l’article 17 actuel a été
réitéré, entraînant la distribution obligatoire de la station de M.
Pachul, si elle était autorisée. Comme la station de M. Pachul serait
admissible, suivant le Règlement sur la distribution de
radiodiffusion, au titre de station de télévision locale par rapport
aux systèmes de câblodistribution qui desservent le Toronto métropolitain,
j’estime qu’il était tout à fait justifié que M. Pachul suppose, en
présentant sa demande, que la distribution par câble de sa station serait
obligatoire et donc qu’il pouvait établir ses prévisions financières en
conséquence. | ||
However, I also am, at present,
predisposed to grant an exception to mandatory carriage upon application
by any of the relevant Broadcast Distribution entities who would be
impacted in the event of licencing Mr. Pachul’s application. It does
appear that the intensely local nature of this proposed service is
incompatible with the actual coverage to which it would be entitled. It
appears that this is one point upon which all members of this panel are in
agreement. |
Je suis par ailleurs moi aussi disposée à accorder une exception concernant la distribution obligatoire de la station, une fois la demande de M. Pachul approuvée, sur demande de toute entreprise de distribution de radiodiffusion qui en serait affectée. Le caractère fortement local du service proposé semble incompatible avec la couverture à laquelle il pourrait en fait se prévaloir. Tous les membres du comité d'audition paraissent d’accord sur ce point. | ||
Because of the increasing demand for local news and non news programming which we on the Commission hear constantly and because of the lack of harm to the broadcasting system referred to by Commissioner McKendry, my choice would have been to grant a licence to Mr. Pachul. | Compte tenu de la demande accrue
de nouvelles locales et d’émissions autres que de nouvelles dont nous
entendons constamment parler au Conseil, et du fait que l’autorisation du
service ne nuirait en aucun cas, comme l’a exprimé le conseiller McKendry,
au système de radiodiffusion, j’aurais attribué une licence à M.
Pachul. | ||
Mr. Pachul would then have a
choice to implement or not to implement the licence, given his knowledge
of the unanimous views of this panel that mandatory cable carriage is not
appropriate for his service. Mr. Pachul would have to chose to take the
risk of implementing the licence and further taking the risk that upon
application, some exemptions may well be granted. In my view this route
could accomplish the following: |
M. Pachul aurait ensuite eu le choix de mettre en œuvre ou non la licence, connaissant l’opinion négative unanime du comité d'audition concernant la distribution par câble obligatoire de ce service. M. Pachul aurait eu à choisir de courir le risque de mettre en œuvre la licence et aussi celui de voir ensuite certaines demandes d'exemption approuvées. À mon avis, cette approche : | ||
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I would have granted Mr. Pachul a
licence. |
J’aurais attribué une licence à M.
Pachul. |